Newkronik
Ce blog statique prend le relais de davonline.com et du davblog suite au manque de fiabilité des bases de données et aux ralentissements causés par le pistage des internautes. Vous y retrouverez au quotidien l'actualité de la Science-fiction mise à jour au fur et à mesure de mes connaissances, ainsi que de nombreux .pdf gratuits.
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Spider-Man: New Generation 2018*
Adapté d'un roman.
Steam Punk - Dystopie - Post-Apocalyptique - Aventure - Guerre
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Spider-Man: Into The Spider-Verse
Traduction du titre original : L'Homme-Araignée, l'entrée dans l'univers de l'Araignée.
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Sorti en France le 12 décembre 2017.
Sorti aux USA le 14 décembre 2017.
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De Bob Persichetti et Peter Ramsey ; sur un scénario de Phil Lord, Christopher Miller, Rodney Rothman, et Alex Hirsch ; d'après la bande dessinée de Brian Michael Bendis, adapté de la bande dessinée de Stan Lee et Steve Dikto ; avec Liev Schreiber, Mahershala Ali, Shameik Moore, Brian Tyree Henry.
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Pour adultes et adolescents.
(Presse) Dans une réalité alternative, un Peter Parker (blond) a été tué par le Bouffon Vert, et c'est un jeune afro-américain new-yorkais, Miles Morales, qui prend la relève, aidé par les Spider-"Men" de différents univers parallèles, incluant une spider-woman et un spider-cochon.
Miles a tout pour réussir : brillant du point de vue scolaire, dans une école privée où il n'est pas harcelé, dans une famille heureuse où son père est policier et ne risque donc pas de le descendre. Seulement Miles ne rêve que d'une chose : être viré de son école primée, fréquenter son oncle boxeur des mauvais quartiers, tagger les murs. C'est alors qu'une araignée mutante vient spécialement le piquer alors qu'il taggait une cave en pleine nuit. Le lendemain, il découvre qu'il a grandi, transpire beaucoup et est devenu très collant avec les filles, dont la jolie et très blonde Gwen, la seule à rire de ses blagues pas drôles. Tentant de fuir son école, il se colle à une bande dessinée de Spider-Man aka Peter Parker et redécouvre en bande dessinée ce qui vient juste de lui arriver. Comment pourrait-il y avoir deux Spider-Man ? Réponse immédiate : c'est déjà arrivée en bande-dessinée. Miles décide de revenir dans la cave où il a été piqué - et cette fois elle est remplie de produits chimiques toxiques, et Spider-Man (le vrai ?) y combat le Gobelin Vert qui tente d'ouvrir un portail dimensionnel.
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En bref : Après un buzz positif massif clairement orchestré à coups de tweets et autres chroniques suspectes, comme le veut désormais le plan-média de toute usine à frics, le film d'animation est enfin sorti, et à l'instar du vidéo-clip, la chanson prétendue bonne ne l'est pas tant que cela, même si la production est graphiquement très belle et la réalisation efficace, et de nombreux gags font sourire. Le problème est encore et toujours le scénario, ses messages foireux, le méta qui étouffe l'alpha, ses tropes et ses jeux de c.ns.
Soyons clair : il ne s'agit pas d'une nouvelle génération mais d'univers parallèles, Spider-Man est censé être mort, mais il n'est pas mort - la relève est censée être assurée par un portoricain mais elle ne l'est pas, puisqu'elle l'est aussi par un cochon, un "vrai" spider-man blanc de chez blanc (mais brun), une ex de Spider-Man blonde de chez blonde au point que sa tenue est devenue à moitié blanche etc. etc. Par ailleurs, le héros a été dé-hispanisé avec toute sa famille pour avoir plutôt l'air afro-américain du Bronx, comme si Puerto Rico et le Mexique n'avaient jamais existé. Certes, la mère du héros prononce trois mots d'espagnol à un moment...
Au final, tout ce qui aurait pu faire l'originalité du film consiste en réalité à faire des origines de Spider-Man un gag à répétition, ce qui permet de réduire l'effort d'écriture (et l'intérêt du film) à un tiers maximum du film, le reste étant de la redite, des gags et de l'action qui n'avance à rien.
J'avoue qu'à ce stade de reboot / remix / préquelle / séquelle / prémix, l'emballage même superbe et les gags même plutôt drôles ne me séduisent plus. J'ai connu l'émerveillement des récits originaux, des histoires solides, des personnages qui n'étaient pas dimensionnellement instables ou plutôt volatiles et recolorés en fonction du département marketing. J'en ai par-dessus la tête de cette clique qui bat et rebat toujours les mêmes cartes avec leur choeur de beni oui oui pour chanter les louanges d'erzatz qui prennent la place de vrais héros et véritables héroïnes - et surtout qui empêchent les vrais auteurs. Et quand ce Spider-Man nouvelle génération en arrive à une heure de projection pour nous présenter Penny Parker, Peter Porker et un troisième larron censé émuler un Spider-Man à la Frank Miller, mais familial, tandis que Miles Morales devient officiellement la Mary Sue du film, l'écoeurement me submerge, et je jette l'éponge schizophrène, cinquante minutes avant la fin du cirque vain.
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