davblog

Newkronik

Ce blog statique prend le relais de davonline.com et du davblog suite au manque de fiabilité des bases de données et aux ralentissements causés par le pistage des internautes. Vous y retrouverez au quotidien l'actualité de la Science-fiction mise à jour au fur et à mesure de mes connaissances, ainsi que de nombreux .pdf gratuits.

***

Alita 2019

Warcraft : Le commencement 2016**

Film 2016

Adapté d'un jeu vidéo.

Fantasy - Guerre - Sorcier - Orc

***

Warcraft

Traduction du titre original : L'Art de la Guerre.

***

Sorti en France le 25 mai 2016.
Sorti en Angleterre le 30 mai 2016, avancé du 3 juin 2016.
Sorti aux USA le 10 juin 2016.

Sorti en blu-ray américain 4K et 3D du 27 septembre 2016.
Sorti en blu-ray anglais 4K et 3D le 10 octobre 2016.
Sorti en blu-ray français 4K et 3D le 11 octobre 2016.

***

De Duncan Jones (également scénariste), sur un scénario de Charles Leavitt et Chris Metzen ; avec Travis Fimmel, Ben Foster, Paula Patton, Toby Kebbell, Dominic Cooper, Clancy Brown, Ryan Robbins, Robert Kazinsky, Daniel Wu, Ruth Negga, Callum Keith Rennie, Daniel Cudmore, Ben Schnetzer, Terry Notary.

***

Warcraft 2016

Pour adultes et adolescents.

(Presse) Les premières guerres entre Humains et Orcs.

Warcraft 2016

Warcraft 2016

Warcraft 2016

Warcraft 2016

Warcraft 2016

***

En bref : Jeu vidéo des années 1990 devenu jeu en ligne massivement multijoueurs à succès, World of Warcraft descend en droite ligne du jeu de rôles sur table Donjons et Dragons dont il reprend le fourre-tout de Fantasy réorganisé en l'univers d'Azeroth. Compte tenu du merveilleux des visuels des jeux vidéos, Warcraft le film était très attendu et malheureusement à l'arrivée se révèle laborieux et indigeste.

A la question "pourquoi les jeux vidéos donnent-ils en général des mauvais films ou des séries télévisées encore pire?", la réponse est la même qu'à "pourquoi les bandes dessinées donnent-elles en général des films ou des séries qui sonnent creux ?" : quand les droits échappent à un bonimenteur qui prétend faire un bon film au prix de gros, les producteurs s'imaginent que a) le film est pour des gogos (des gamins plus ou moins grands, plus ou moins obèses et au lobe rétrécis, ou des qui goberont tout ce qui aura été estampillé vu sur un ordinateur ou en kiosque) ; b) qu'ils tiennent les droits d'un chef-d'oeuvre unique en son genre et révolutionnaire quelque soit le média, quand en réalité il s'agit d'un pastiche d'un pastiche d'un pastiche qui prétend réinventer le fil à couper le beurre.

Le jeu vidéo ou la bande dessinée en question ont bien le potentiel de faire un bon film, un film culte voire un block-buster mais encore faut-il se rappeler de tous les récits qui l'ont précéder et ménager tous les récits qu'il peut engendrer, et pas du point de vue d'un joueur vidéo devant son écran explorant un monde virtuel, mais du point de vue d'un étranger au jeu vidéo, et des héros habitant un monde réel. La production de Warcraft m'a donné l'impression de vouloir d'abord faire plaisir aux joueurs et se faire plaisir, tout en tentant d'émuler un Seigneur des Anneaux ou un Hobbit selon Peter Jackson, ce dernier ayant lui-même cru qu'en assurant plus ou moins les visuels et les mimiques, il pourrait s'affranchir des références, des modèles, et de l'univers en forme de tapisserie de Tolkien.

Warcraft le film ne m'a laissé aucun souvenir, en tout cas aucun comparable avec d'autres grandes fresques épiques en technicolor (ou même noir et blanc) où les armées ne sont pas répliquées d'un clic : le signe de Zorro, Robin des bois. Récemment, la série télévisée Outlander est arrivé à imprimer durablement les grands sentiments, l'héroïsme, le souffle épique et l'horreur des guerres, malgré le handicap du fleur bleu érotique à la Arlequin.

Je pense que cela s'est joué à peu (une production pas assez cultivée littérairement et cinématographiquement ?), et à une attitude (le refus d'imaginer au-delà de ce que l'écran d'ordinateur peut évoquer ?). J'ai aussi l'impression tenace que l'équipe aurait dû jouer le film en version jeu de rôles sur table, avec plusieurs équipes de héros, et pas seulement américains, pour sentir ce que c'était que des héros qui ont une âme, de l'humour et libre de leurs actes, et corriger le tir d'un scénario qui force sa marche vers une destination jouée d'avance, que tout spectateur qui n'est pas né d'hier aurait pu deviner dans les cinq premières minutes.

Un vrai scénario aurait dû prévoir plusieurs dénouements et laisser planer le doute à chaque "tour de jeu" sur l'aboutissement de chaque scène, et du coup exciter l'imagination et ravir son public. Un vrai univers aurait embrassé et raconté de manière beaucoup plus détaillées la mythologie, les usages, les échos des civilisations de fantasy, médiévale ou antique, vérisimilairement à tout ce qui a déjà existé et existe encore pour de vrai sur la planète Terre. Tout cela est possible au cinéma, les premiers films Hellboy et Guillermo del Toro en parfaite collaboration avec Mike Mignola l'ont déjà prouvé. Aux producteurs des prochains films Warcraft de le prouver à leur tour, et de transformer l'essai, si cela est encore possible.

***

FIN DE LA PAGE